Je suis sûr que lorsque vous avez lu le titre de cet article, vous vous êtes posé assez de questions quant à ce que je veux désigner par l’embouchure du fleuve de la mort. Vous avez raison car, c’est un mystère qui se cache derrière cette désignation que je me fais le plus grand plaisir de partager avec vous.
Que Désigne-T-On par L’embouchure du fleuve de La Mort?
Connaissez-vous Cotonou? Lorsque l’on se réfère à la signification du mot Cotonou en langue fon (Ku-Tonu), l’on n’aurait jamais envie de visiter le Bénin. Pourquoi ? Voici mon histoire sur le sujet :
personnellement, pendant que j’étais encore tout jeune, ne connaissant pas Cotonou et étant fon, j’avais toujours imaginé un puits dans lequel les gens allaient choisir de mourir. C’était donc pour moi un endroit où ceux qui voulaient se suicider devraient se rendre pour ensuite se tuer.
Pourquoi était-ce le cas ? Si je vais littéralement traduire en Français ce qu’ils me disent en Fon quand ils disent je vais à ku-tonu (Cotonou) je dirai ceci : «nous allons au puits de la mort », (Ku qui veut dire mort) et (Tonou pour dire : au puits).
Vue sous cet angle pourquoi devrais-je aller à cet endroit si je ne voulais pas quitter la terre si jeune?
J’ai finalement eu envie de visiter cette ville après mon baccalauréat et simplement parce que certains de mes amis disaient toujours du bien de cette ville.
Découverte de la ville de Cotonou: le fleuve de la mort
Cotonou, ville du sud du Bénin, située sur un cordon littoral entre le golfe de Guinée et le lac Nokoué, en Afrique occidentale, Cotonou est également la capitale économique, le centre des affaires et des relations entre les différents services de l’État du Bénin.
Donnant sur le lac Ouémé dans, dans un creux au-dessous du niveau de la mer, Cotonou ; Ku-Tonu signifie l’« embouchure du fleuve de la mort » en langue fongbé (en raison de la couleur rouge des arbres qui bordent la lagune) ; est construite sur un terrain sablonneux et marécageux.
Le plan quadrillé de la ville est typique de l’urbanisation africaine peu Européanisée. À proximité se trouvent encore de nombreux villages lacustres.
Ville cosmopolite, Cotonou réunit toutes les ethnies du pays à savoir Fon, Adja, Tchabè, Idaatcha, Ani, etc.
Retour sur L’histoire de La Ville de Cotonou
Née de la décadence des deux ports d’Ouidah et Grand Popo, importants centres commerciaux et carrefours de la traite des esclaves au XVIIIe siècle, Cotonou est fondée sur des terres marécageuses par les Français en 1830, sous le régime du roi Guézo (1818-1858).
En 1851, les Français y établissent un poste militaire comme base pour l’occupation graduelle de la région. Après l’abolition de l’esclavage en 1819, le port se développe et devient un important centre économique en se reconvertissant dans le commerce de l’huile de palme.
Par les traités de 1868 et de 1878, la région de Cotonou est cédée à la France. En 1885, les Français construisent un canal qui relie la ville à la mer puis un wharf, en 1891, qui permet le développement commercial et industriel du port et de la ville.
Le gouverneur français préférant Porto-Novo à Cotonou, la ville n’est cependant, au début du XXe siècle, qu’un petit centre commercial.
Son essor commercial n’est stimulé que par la construction du réseau ferroviaire reliant la ville à toutes les principales villes du Bénin et aux pays limitrophes ainsi que par le développement du port artificiel moderne, achevé en 1965.
Situation socio-économique de La Ville de Cotonou
Cotonou, chef-lieu de la province Atlantique, est la plus grande ville (sa population étant estimée à plus de 2,2 millions avec la commune d’Abomey Calavi), le principal carrefour commercial et ferroviaire de la capitale économique et le plus grand port du Bénin.
Cotonou concentre les deux tiers des industries, et réalise 98% des importations du Bénin. Parmi les activités économiques de la ville figurent la pêche, la fabrication de textiles et de ciments, le traitement du bois, des produits de la pêche et des produits agricoles la production l’alcool.
L’huile de palme, les cacahuètes, le café, le cacao et le coton constituent l’essentiel des exportations du Bénin. Cotonou possède également une centrale thermique.
Cotonou abrite par ailleurs de nombreux édifices gouvernementaux, comme le Parlement, la Cour suprême, la plupart des ministères ainsi que des ambassades.
La ville est le siège de l’Université nationale du Bénin (1970) actuellement Université D’Abomey Calavi possède un jardin botanique et son marché Dantokpa est le premier marché international d’Afrique de l’Ouest.
Bon à savoir: On dit souvent que dans une ville comme Cotonou, le nom des rues ne fait que perturber l’esprit des chauffeurs de taxi ou du quidam à qui vous demandez votre chemin.
On connaîtra vraisemblablement les trois plus belles places que sont : la place Lénine, la place Bulgarie et celle de l’étoile Rouge mais pour le reste il vous faut un lexique.
C’est-à-dire des repères connus des habitants de Cotonou : la cathédrale, le port, l’ancien pont, le nouveau pont, le monument des Martyrs, les supermarchés, les hôtels, les marchés, les gares routières, l’usine de la Béninoise, le stade de l’amitié etc. on dira « je veux aller devant le cinéma Vog », même si cela est approximatif.
Cet article est désormais terminé. J’espère qu’il vous donne une image sur l’histoire de la ville Cotonou . Bon voyage Au Benin.
Poster un Commentaire